SCHIZOPHRENES ENTRE L’ENFER ET LA LUMIERE
Après les tatouages et les percing, le tuning et les muscles, les changements de sexe, Olivier Delacroix se penche sur un tout autre sujet : La schizophrénie.
La schizophrénie est une maladie psychique, très compliquée à appréhender, à comprendre, à décrypter. Elle touche 1% de la population mondiale, toute catégorie sociale, raciale, ou intellectuelle confondue. En France, où il y aurait plus de 600 000 schizophrènes, un nouveau-né sur 100 développera la maladie. Pourquoi ? Et qui sont ces personnes ?
Alors qu’on assimile les personnes souffrant de schizophrénies à des fous à la double personnalité et à des meurtriers incapables de se contrôler, Olivier Delacroix va aller à la rencontre de celles et ceux qui vivent cette maladie au quotidien, de près comme de loin, et appréhender les mécanismes qui ont conduit le grand public à avoir peur de cette maladie dite « psychique ».
Un nouveau regard sur cette pathologie et des destins : ceux des parents, des frères et soeurs et des malades eux-mêmes. De Paris à Colmar, en passant par Pau, la ville des « meurtres » commis par des schizophrènes (Romain Dupuy, et plus récemment Nicolas Plevent), Olivier Delacroix va s’immerger dans le quotidien des familles et de leur malade. Alors que 80% des pères quittent le foyer quand la maladie de leur enfant apparaît, il va par ailleurs mettre à nu les relations mère/enfant. Il va faire mettre des mots sur le ressenti des malades quant à l’acceptation de leur pathologie, cause de leur extrême souffrance. Il va identifier le besoin vital des personnes schizophrènes d’être entourés par leur famille. Différents types de schizophrénie, plusieurs profils et situations mais une question centrale : les schizophrènes peuvent-ils s’intégrer dans la société sans réel danger pour eux-mêmes, ou pour les autres ? Et qu’est ce que la schizophrénie ? Quelles solutions sont apportées aux familles, en cas de crise et même après ? Quel avenir pour les malades ? Une vie de sacrifices. D’une mère vivant seule avec son fils,
à une famille de quatre enfants, organisée autour du malade ; du service fermé des hospitalisés d’office de St Anne à Paris à l’histoire de Xavier, schizophrène décédé à 30 ans, du quotidien d’une jeune femme rêvant d’une vie “normale” à celui de deux amis malades dans l’Est de la France, ce film documentaire de 52 minutes se propose d’éclaircir les zones d’ombres qui cachent les réalités de cette maladie aujourd’hui stigmatisée et effrayante.
L’extrait ci-dessous est visionnable sur Dailymotion
Schizophrènes entre l'enfer et la lumière par schizophrenie
La vidéo complète (52 minutes) est visionnable en plusieurs parties :
Le documentaire est disponible en intégralité :
en 6 morceaux
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Critique du documentaire :
Olivier Delacroix interroge les familles et les malades superficiellement. L’émission est un peu courte et l’on regrette qu’il ne se soit pas plus attardé sur certains cas ou que l' »enquête » ne dure plus longtemps.
On ne sait pas d’où sort la statistique selon laquelle 80 % des pères quittent leur femme quand leur enfant est schizophrène, le taux parait élevé.
On aurait aimé aussi que ce ne soit pas un patient mais un psychiatre qui explique en quoi la schizophrénie n’est pas une double personnalité mais une maladie avec d’autres caractéristiques : symptômes positifs (hallucinations, paranoïa, délires…) et négatifs (froideur affective, absence de motivation, de sentiments, baisse de la concentration de la mémoire et des résultats du travail scolaire).
Bref, une émission intéressante mais qui nous laisse sur notre faim.
Bonjour,
Comment peut-on se procurer le documentaire?
Merci
merci pour ce document plein d’humanité de respect et de tendresse. j’ai moi meme ete diagnostique schizophrene merci.
Bonjour,
Je viens de tomber sur ce documentaire. Enfin, un journaliste qui s’intéresse à cette maladie méconnue mais qui touche plus de personne que l’on ne pense !
Le seul bémol, pour ma part, est de s’être arrêté sur la souffrance des parents fâce à un enfant schyzophrène, et de ne pas avoir élargie ce regard de façon plus générale !
Ex : pourquoi ne pas avoir inversé la tendance sur un parent, et constater l’évolution de l’enfant !
Pour parler de mon cas, ma propre mère est atteinte de cette maladie, et je suis à la recherche de multiple info qui pourrait m’aider à mieux l’aborder.
Le fait d’avoir un parent schyzo enferme l’enfant dans un cercle vicieux, psychologique, mais aussi administratif, car considéré aussi comme vulnérable, et donc entre les mains des services sociaux.
J’ai aujourd’hui 26ans et viens de perdre mon père adoptif, ce qui me replonge face à mes responsabilités : ma mère …