Témoignage vidéo de Dominique Laporte, mère d’un schizophrène.
Le témoignage de Dominique Laporte dans son intégralité filmé par une personne est découpé en 3 parties d’une dizaine minutes chacune :
Comme la plupart des schizophrénies, la maladie de son fils est apparue à l’adolescence. Il a vécu de longues années de maladie et de bouffées délirantes aiguës. Et il a été hospitalisé d’office (HO) mais elle a été levée. Il a fini par se suicider.
Dominique Laporte est l’auteure du livre Mon fils, schizophrène
Je n’ai pas lu ce livre.
Présentation du livre par l’éditeur :
Enfant sensible et sauvage, adolescent extravagant nourri de littérature, Xavier ne deviendra jamais vraiment adulte. De plus en plus préoccupée par son comportement imprévisible, sa famille découvre, alors qu’il a 19 ans, qu’il est atteint de schizophrénie. Et leur vie bascule. Un monde qu’ils ignoraient totalement s’ouvre à eux : centre psychiatrique d’orientation et d’accueil, dispensaires de santé mentale, hôpital psychiatrique de secteur, placement d’office, intervention des forces de police, camisole chimique, accompagnement thérapeutique… Peu sensible aux traitements psychiatriques, Xavier, dont la vie oscille entre longues hospitalisations, fugues et courts séjours auprès des siens, va connaître tous les stades de la maladie jusqu’à son décès, seul, dans une chambre d’hôtel. Il avait 33 ans.
Biographie de l’auteure :
Mon fils, schizophrène est le témoignage déchirant de la mère de Xavier, Dominique Laporte. Elle a écrit ce livre pour briser la solitude et l’isolement des familles face à cette maladie qui touche 1 % de la population.
bonsoir
Très émouvant témoignage
une maman
J’ai grandi avec un grand frère atteint de schizophrénie profonde mais nous avons eu de la chance de rencontrer deux psychiatres d’exceptions (hommage à eux). C’était dans les années 1973 1974 . Philippe est décédé en 2004 d’un cancer du poumon. Il avait 48 ans. Mais il a pu vivre entouré d’amour et de toute notre attention jusqu’à la fin, où je l’ai accompagné. Je connais le désespoir de mes parents, l’incapacité de ses amis à le reconnaître malade (il était seulement différent et extravagant) Mais je connais sa souffrance réelle et profonde pour l’avoir amené en urgence en hôpital pour prendre sa piqûre quand il me disait « je commence à entendre des voix »…. Sur huit enfants 3 se sont vraiment occupé de lui, le reste de la famille s’étant éparpillée… autre histoire, mais je rends hommage aux infirmières et aux infirmiers ainsi qu’à tout le personnel de soins psychiatriques et au docteur Oswald qui lui a permit de vivre presque comme tout le monde…