émission de France 5 sur la schizophrénie avec Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse

J’avais prévenu hier dans un billet mes lecteurs que France 5 consacrait une émission à la schizophrénie en première partie de soirée le 16 novembre 2010.

Voici les notes prises à partir de 21h20 (l’émission commençait à 20h35) :

30 % des SDF souffrent de graves troubles psychiatriques.

« syndrome de Diogène »

La schizophrénie est la maladie mentale la plus handicapante chez les jeunes.

Les schizophrènes sont rarement mariés.

50 % des schizophrènes travaillent [ce nombre de schizophrènes qui travaillent parait élevé].

Dr Yann Hodé, psychiatre au centre hospitalier de Rouffach
Programme profamille : 15 parents suivent une formation.

Alors que l’espérance de vie augmente, les malades mentaux ont une espérance de vie qui diminue [source language= »? »][/source][/source].

Exemple d’un couple de schizophrènes autonomes grâce à l’AAH dans l’est de la France (Nancy ?).

Aidés par l’association Espoir 54.

Les médias montrent des malades non-stabilisés.

Couple qui veut un enfant [risque de 50 % de passer la maladie à son enfant quand 2 parents sont schizophrènes non évoqué].

Psychiatre à l’hôpital Ste Marguerite de Marseille

Formateur à Rouffach (Haut-Rhin – Alsace) qui joue les malades.

La schizophrénie est due à une maturation du cerveau qui se passe mal.
« malformations » pendant l’embryogènese
Certaines connexions du cerveau sont supprimées au passage à l’âge adulte.

50 % des adolescents fument du cannabis mais seuls 1 % des jeunes deviendra schizophrène.

Pour les malades mentaux le problème est plus l’alcool et le tabac.

10 % des enfants d’un couple dont un des deux parents est schizophrène deviennent schizophrènes.

Signes dans l’enfance ?
Signes qui alertent à 5 ans ? [affirmation dont la crédibilité peut être remise en cause]

Exemple d’un enfant très généreux devenu schizophrène. Il avait des hallucinations. Retrait de la vie familiale. Symptômes progressifs.

Les enfants bizarres deviendront schizophrènes [?].

Ce fils est en prison. Pas suivi par un psychiatre en prison. Il veut être euthanasié (lettre lue par sa mère).

S’il y a un traitement il peut y avoir une vie normale.

La schizophrénie

Affaire récente des figurines « skyzos » vendues par Panini :
« Qui se permettrait de créer des jouets ‘triso’, ‘cancero’ ou ‘handicapo' » ?

5 fois plus de malades schizophrènes que de malades de la maladie de Parkinson.

La dangerosité

3000 suicides réussis de schizophrènes par an.

50 % des schizophrènes feront une tentative de suicide dans leur vie.

Schizophrène noire qui a sauté du 3e étage d’un vieux batiment. Elle est maintenant en fauteuil roulant.

20 adultes schizophrènes qui ont fait une tentative de suicide soignés dans ce centre.

Intervention de Philippe Lesieur

Dr Yann Hodé, psychiatre au centre hospitalier de Rouffach, sur le plateau de France 5.

L’Unafam a 15 000 adhérents (à comparer au chiffre de 600 000 schizophrènes en France).

Pr Christophe Lançon, psychiatre l’hôpital Ste Marguerite de Marseille sur le plateau de France 5

Conseil : faire confiance au médecin de famille.

Beaucoup de patients ont un bon pronostic.

La schizophrénie est-elle un trouble ontologique [c’est à dire que les schizophrènes seraient par essence différents des « normaux »] ? Non.

Contraindre l’hospitalisation : Hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT).

Déni causé par un dysfonctionnement cérébral.

60 % des schizophrènes ne réalisent pas qu’ils sont malades, même stabilisés.

Difficulté à planifier les actions dans la schizophrénie.

Les médecins ou psychiatres ne veulent pas trahir la confiance de leur patient (peur de perdre un client ?) et demandent aux familles de signer une HDT (mais les familles trahissent ainsi le lien de confiance avec leur proche s’ils la signent). Les médecins de famille devraient signer une HDT pour un malade de leur clientèle.

Jean-Antoine hospitalisé depuis 1 mois.
Il va mieux, il a droit à une permission de sortie.

Ses médicaments sont préparés et donnés par les infirmiers.

Quand la famille est là, cela se passe mieux.
Le personnel des hôpitaux psychiatriques et des centres médico-psychologiques (CMP) doit faire une alliance avec la famille.

2 fois moins de réhospitalisations dans les familles qui ont eu une psycho-éducation.

Témoignage d’une mère membre de www.schizo-espoir.org
(c’est la mère du jeune schizophrène qui avait été suivi par Olivier Delacroix dans le documentaire « Schizophrènes, entre l’ombre et la lumière » visionnable en ligne).

Pendant des années on a fait porter la responsabilité de la schizophrénie et de l’autisme aux mères.

Programme profamille

Faire le deuil de l’enfant.

6 semaines de rémission, 3 mois d’hospitalisation après.

Rechutes plus progressives avec les injections retard ?

Nouvelle loi prévoyant une obligation juridique de soins même en ambulatoire pour certains malades.
Les malades alcoolo-dépendants sont aussi dangereux pour autrui quand ils prennent le volant mais il n’y a pas d’obligation de soin pour eux !

« Votre fils est majeur, c’est à lui de venir me voir ».

Formation à l’hôpital psychiatrique de Rouffach (Haut-Rhin – Alsace).

Programme profamille

Devenir un allié du malade (en crise) pour qu’il nous fasse confiance.

Mère d’un fils schizophrène de 26 ans.

Conseils pratiques quand on parle à un malade en crise :
– faire des phrases courtes de 7 mots maximum.
– valoriser le malade

Ce fils travaille, il est en CDI, il a un appartement.

Les mères assument plus que les pères.

2 à 3 femmes pour 1 homme dans la formation profamille.

2 fois moins de rechutes après la formation

– Coût global de la formation : 24 000 euros
– économies réalisées par l’assurance-maladie en soin évités pour les malades et leur familles : 70 000 euros (journées d’hospitalisation évitées se comptent en dizaines)

Causes de surmortalité des schizophrènes :
1ère cause : alcool, tabac ;
2e cause : suicides ;
3e cause : accidents.

25 % des malades guérissent spontanément au bout de 20 à 30 ans de maladie (soit vers 40 à 50 ans ; c’est le cas de John Nash qui ne prend plus de médicaments).

Parents, enfants, conjoint, cousins acceptés à la formation profamille de Rouffach.

La souffrance induite des familles de malades coûte 500 millions d’euros aux caisses d’assurance-maladie (par an ?).

Révolution de la psychiatrie dans les années 1970.
Sectorisation et création des CMP.

« Le fou est coupable d’être ce qu’il n’est pas. » Michel Foucault [C’est à dire que le fou n’est pas responsable de sa folie et que le « fou » ce n’est pas sa « vraie personnalité » ? (attention, ça n’est pas expliqué par une prétendue « double personnalité » dans la schizophrénie) ?]

Rapport public qui dénonce l’abandon des malades et des soignants [manque de moyens ?].

7 réflexions au sujet de « émission de France 5 sur la schizophrénie avec Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse »

  1. Bonjour à tous,

    Un grand merci pour avoir pris des notes, moi aussi j’ai vu l’émission et je peux compléter en vous transmettant qu’il a été aussi dit et aussi apporter mon témoignage :
    Que l’accent de la psychiatrie a surtout été mis sur les conséquences néfastes tel les hallucinations, les crimes etc…et que l’on n’a pas étudié les 30% qui s’en sortent définitivement, spontanément sans psychiatre et sans traitement ( revoir la vidéo ) d’où la mauvaise image que l’on donne des malades, ce qui ne les aides pas, mais les enferme encore plus car ils se sentent incompris et font peur à la Société.

    Par contre le  » Programme Pro Famille  » du Dr. Yann Hodé permet aux familles d’avoir un autre regard sur la maladie, de ce fait ils sont plus souriant et compréhensif et de ce fait il y a 2 à 3 fois moins de rechute des malades.

    C’est énorme au niveau des économies que l’on peut faire en Hospitalisation et les familles ont moins d’effets de somatisations et de stress. Le but est de comprendre et d’accepter cette maladie, de donner des outils de communication, pour apprivoiser, valoriser, féliciter, encourager les malades qui ont du mal à planifier leur vie, c’est à dire je vais me lever, manger…faire ceci ou cela, dans ce cas il ne pensent pas à prendre leur traitement.

    MON PRECIEUX TEMOIGNAGE :

    J’ai 56 ans, je n’ai pas cette maladie mais j’ai été confrontée au handicap de mon fils devenu aveugle, muet, paralysé et décédé à 8 ans.
    Donc il y a 3 ans après un divorce, j’ai rencontré l’amour de ma vie, qui a 44 ans maintenant. C’était très fort cela partait de mon coeur à son coeur et même sans sexualité nous sentions cet amour, cette joie intense, il avait le visage lumineux comme moi, il faisait 60 Km de vélo par jour et des cols de montagne, marche, musique…bref le bonheur .

    J’ignorais qu’il avait déjà déliré en 2004, suivi le cursus hospitalier + traitement et lui ne savait pas qu’il avait cette maladie car il a vécu 17 ans avec sa partenaire ( Secrétaire de Direction ) et ont eu 2 enfants.
    Vous comprendrez mon choc de passer de cet amour au délire et à l’ Hôpital Psychiatrique, ou il a subit un véritable matraquage mental ( avec les cachets ), il bavait, ne tenait plus debout, ne savait plus se débrouiller seul, ni se faire à manger.Avec le recul cela ressemble comme à une personne qui a été dans le coma et qui doit refaire surface, car ils perdent des facultés !

    J’ai pris mon courage à deux mains, bien que je voulais baisser mes bras, mais cet amour si fort m’a permis de tenir, et il a pris son traitement car à chaque fois je l’ai aidé à comprendre ce qui lui arrivait, et je lui ai dis ce que l’on m’avait dit :  » c’est comme quand on se casse un bras, il faut que le délire se cicatrise donc tu dois prendre ton traitement  »

    C’est dur de vivre le Handicap et d’être dépendant d’une tierce personne,je lui ai dit  » Tu dois accepter que l’on t’aide, ton père à du mal à marcher et ta mère le soutien avec le bras et bien moi je fais pareil avec toi, tu vois c’est normal  »

    Mes amis qui me lisez, j’ai compris leur secret, ce sont des êtres d’amour qui ressentent nos angoisses, nos peurs, nos inquiétudes…et moi je n’ai pas eu peur, je l’ai au contraire sécurisé, apaisé, accompagnée dans son désir de moins prendre de traitement, ensemble nous avons testé les dosages, lui voulant bien le prendre et moi le guidant pour voir ses effets secondaires, car bien sur cela sécurise la famille de dire prend bien ton traitement, mais derrière il y a de la souffrance d’avoir des tremblements comme Parkinson, de ne plus avoir de mémoire, de prendre 15 Kg en 2 ans en faisant de la boulimie pour compenser le fait de ne plus pouvoir travailler car il était chauffeur-livreur avant !

    Donc dans ce climat de confiance, mais ferme pour son bien et pour le protéger, on est arrivé à un traitement supportable pour lui de manière à avoir une vie autonome car nous n’habitons pas ensemble.Il a fait d’énormes progrès psychologiques entre moi et le Centre Médicaux Psychologique avec son Infirmier ( qui par contre dit que j’aurais du le laisser se débrouiller tout seul alors qu’il ne pouvait même pas se faire à manger, que je le materne trop, ne pas confondre materner et venir en aide à quelqu’un ! )

    Quand un être dis je suis mal, ce traitement ne me convient que j’augmente ou que je baisse cela ne m’apaise pas et que la Psychiatre lui dis de continuer, pour moi on ne l’entend pas !

    Quand la vie met sur notre chemin un espoir avec
     » LA STIMULATION MAGNETIQUE TRANSCRANIENNE REPETEE  » ( chercher sur internet )

    http://interstices.info/icms/c 30403/neuronavigation-pour-la-stimulation-magnetique-transcranienne vidéo de l’INSERM
    http://www.em-consulte.com/article/251501 dernier résumé du 13 mai 2010
    http://www.lefigaro.fr/santé j’ai l’article qui est payant maintenant

    Agréée en 2008 aux U.S.A. pour la dépression , qui existe en France depuis 20 ans dans 25 Hopitaux Psychiatriques et dont les résultats sont encourageant dans la schizophrénie, hallucinations, troubles obsessionnels, acouphènes, parkinson, épilepsie, dépression, rééducation des attaques cérébrales…Ils peuvent suivre leur traitement en parallèle.

    Sa psychiatre lui dit :  » oui je connais, ce n’est pas pour vous, prenez vos cachets !  »
    On avait juste besoin d’une ordonnance de sa part pour voir cet autre Psychiatre et cette nouvelle technologie, son refus lui ferme des portes.
    J’ai dit à mon ami et et sa famille tu as le droit d’avoir l’avis d’une autre personne.

    Heureusement son Docteur de famille a compris et veux bien lui donner sa chance, à fait l’ordonnance et nous verrons bien ce qu’il nous dira, Ou ok on vous hospitalise, mais cette fois avec cette méthode moins agressive qui module l’activité neuronale avec des séances de 15 mn, ou alors on va changer le traitement…mais surtout on tiendra compte de ce qu’il dit, et on le respectera comme tout être humain. seul hic, si cela marche comment faire avec sa psychiatre qui est contre, ce n’est pas fait pour apaiser ses angoisses !

    Et si c’était nous, bourré de cachet qui perdions nos facultés !
    Mon chéri je t’aime et pour la première fois l’occasion m’est donnée de dira au grand jour que cela suffit, quand je suis allé à L’Hopital Psychiatrique, je dérangeais avec mon amour, ce n’est pas la peine que vous veniez, c’est sur plus personne ne vient les voir, moi j’ai vu avec mes yeux grands ouverts, et des malades sont venus vers moi , il n’y a rien pour les occuper, ils tournent en rond, on ne les soignent pas quand ils ont des diarrhées…

    Parents, prenez courage votre amour les sortira de leur état, vous leur meilleur allié et non leur ennemi, suivez votre instinct, ne vous avouez pas vaincu, faites comme moi aimez la vie par dessus tout et la vie mettra sur votre chemin des solutions et ensemble nous ferons de grandes choses.

    1. Je vous remercie pour votre témoignage, j’espère qu’un jour mon fils 27 ans pourra rencontrer quelqu’un d’aussi fort, compatissant et plein d’amour que vous .
      pour l’instant nous sommes là et nous avons appris comme vous un certain nombre de choses depuis 8 ans que dure cette épreuve, nous avons vu Raphaël comme vous avez pu voir votre ami. Aujourd’hui, il va mieux mais sa vie sociale est au ralentie, elle existe mais reste insuffisante.
      Le groupe Profamille m’aide aussi.
      La Tempérance (association située en auvergne à Chabreloche) avec son programme d’assistance de base aussi.
      Nous sommes prêts à tout essayer pour l’aider.
      Nous essayons de l’accompagner en lui montrant au mieux notre amour mais nous devons malgré tout souvent poser des limites qu’il peut interpréter comme un manque d’amour.

      Nous allons ensemble garder espoir, nous avons nous aussi droit au bonheur.
      Nous l’atteindrons même si le chemin peut paraître long
      amicalement
      Corinne

  2. Comme j’ai aimé votre témoignage si généreux, si rempli d’amour. Je suis la mère d’un fils de 40 ans souffrant de schizophrénie et il n’a pas eu la chance de rencontrer sur son chemin une femme qui aurait pu vous ressembler mais nous l’entourons, ses parents, sa grand mère, sa soeur de tout notre amour. Il va mieux, mais il trouve dns le cannabis des compléments à son traitement. Hélas il est dépendant….. et voudrait bien s’en sortir. Sa vie est un chemin difficile…. et nous souffrons tous avec lui.
    Merci de nous avoir donné un peu de votre « soleil » dans ce sombre horizon.
    Yveline.

  3. j’ai un fils schizophrène de 28 ans, nous avons traversé un véritable enfer aux mains de thérapeutes de la « chapelle » psychanalitique, puis j’ai rencontré le professeur Lançon qui m’a proposé d’intégrer un groupe pro-famille, je ne savais rien de la maladie, et on m’avait bien ancré dans la tête que j’étais « coupable » de la maladie , ce programme m’a permis de mieux la comprendre, de passer au-delà de ce sentiment de culpabilité, de mieux comprendre mon fils, et surtout de l’aider ! Nos rapports ont changé, notre relation s’est améliorée, et par voie de conséquence, mon fils va beaucoup mieux. J’envisage d’intégrer une association de parents de malades pour promouvoir ce programme qui a bouleversé ma façon de voir mon fils et qui m’a rendu ma fierté d’être sa mère.

  4. Bonjour: j’ai regardé ce blog avec intérêt. Et la retransmission. J’ai eu contact avec l’un des journalistes chargé du reportage, il y a quelques jours à l’occasion d’un congrès (UNPS: Union Nationale de Prévention du Suicide. J’y étais, car notre grande fille, 25 ans, s’est suicidée il y a quelques mois. Elle était en dépression dite sévère, avec selon le psy qui l’a vue en 15 mn de consult (!) un score suicidaire (sic) de 2 sur 6. Il avait pourtant en sa possession le compte rendu d’un autre psy consulté à l’étranger (notre fille vivait en Argentine alors) qui soulignait la présence d’idées suicidaires et préconisait une prise en charge et un traitement traditionnel (anti dépresseur) dans un contexte familial. Chose dite, chose faite. Notre fille est donc revenue mi mai 2012 en France chez nous (en Provence). Elle est passée à l’acte cinq jours après la consult. Tentative ratée, ns avons immédiatement pris contact avec ce psy qui travaille dans une clinique dotée de lits d’hospit et d’un service d’urgences psychiatriques (que demande le peuple en mal être,), il n’a pas bronché. Mon mari est médecin lui même, et c’est lui qui avait pris date personnellement auprès du psychiatre pour le premier RV (elle est sortie de la brève consult de 15 mn avec une ordonnance de Séroplex 15 mg et Xanax (à prendre en cas d’angoisse) (sic) et un RV de contrôle (!!!!!!!!!!!) au bout d’un mois. Deux jours après sa première TS (dispositif de recherche par la gendarmerie activé et efficient dès la première disparition), le tout bien médiatisé, psy au parfum (presse, Facebook, etc), elle a re disparu. Mon époux sans le savoir encore qu’elle avait disparu, a téléphoné à ce médecin afin de combiner nos efforts de parents avec ses compétences (????) pour hospitalise notre fille et n’avoir pas à la contraindre ns même à cela. Pas de réponse sinon: je suis très occuppé, qu’elle m’appelle si elle a besoin. Deux heures plus tard, mon mari l’a rappelé et lui a signifié qu’elle avait disparu une autre fois et que le dispositif de recherche de la gendarmerie était déclenché pour la seconde fois.. Il lui a raccroché au nez.Voilà, tout ça pour dire que l’UNPS siège depuis des années, cette année, les conférences étaient sur le thème de la place de l’entourage dans la prise en charge de suicidaires ou suicidés sauvés (sic). Très joli. Je n’étais pas la seule Maman d’enfant suicidé dans la salle, je connaissais les autres, nous nous rencontrons à PHARE. Tous ont vécu l’abandon psychiatrique de leur progéniture, aucun psy n’a accordé d’importance à ce qu’ils disaient ou souhaitaient dire, et les mômes sont passés à l’acte très vite (qqs jours). L’un des savants conférenciers parlait du sentiment de désappartenance du suicidaire, et bien j’écris cela pour crier que ce sentiment de désappartenance est décuplé par ces pseudos médecins et j’affirme haut et fort qu’ils sont les premiers responsables du passage à l’acte. Si vous avez des ados ou jeunes adultes en mal être (chômage, rupture, etc), ne les confiez JAMAIS à un psy, allez chez le généraliste (ils prescrivent eux aussi) et entourez votre enfant, un bon psychologue peut aider mais SURTOUT PAS DE PSYCHIATRE! Laissez les aux griffes de leur savoir arrogant et de l’emprise des labos élaborateurs de psychotropes, dont les retombées financières ne sont pas des moindres…. Le marché des psychotropes représente 18 milliards de dollars/ an (source: Nouvel Obs du 8 février 2013). La prise en charge, même médicamenté des schizophrènes, par les psy est plus que dangeureuse, ils excluent tout lien, « traite avec le patient pas la famille  » (sic). Il faut que les gens concernés aient conscience de la supercherie et fassent tout pour éradiquer ces pseudos spécialistes du champ thérapeutique. Merci de m’avoir lue. Françoise

    1. Je peux dire qu’ayant mon fils en umd cannabis dependant ,j’ai très peur pour lui après avoir parcouru votre blog mais dans ce cas à qui peut on faire confiance . Je balise au lieu d’être seraine .

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