La personne handicapée psychique possède généralement un bon niveau d’études et de formation. Elle peut donc prétendre à un panel élargi de postes. Mais sa situation particulière impose que les règles de recrutement soient un peu bousculées.
• Les tests de personnalité et les analyses de CV (à cause des « trous » dans la chronologie des expériences) ne sont pas les outils adéquats pour évaluer les qualités d’un candidat.
• L’information et la sensibilisation des collaborateurs sont impératives. Mieux vaut faire appel à une structure extérieure pour travailler sur les représentations du handicap psychique et en découvrir les conséquences psychiatriques, médico-sociales et sociales.
• La réussite d’un recrutement passe par un accompagnement interne et/ou externe,
et par un parcours d’intégration progressif :
une première embauche en CDD et un mi-temps thérapeutique sont des solutions pertinentes pour rassurer la personne handicapée psychique, surtout si elle n’a pas travaillé depuis longtemps.
Ils lui permettent de reprendre pied dans la réalité du travail, avec ses contraintes et ses horaires, avant un retour au plein-temps.
Source :
« Santé mentale et emploi », revue Être Handicap Information, janvier – février 2010.
Cahier N°6 : Recruter et accompagner un collaborateur handicapé psychique.
Une réflexion sur « Comment réussir le recrutement d’un handicapé psychique (schizophrène, bipolaire…) ? »