C’est un pas de plus dans la compréhension de la schizophrénie qui vient d’être réalisé aux États-Unis. Grâce à l’utilisation d’un certain type de cellules-souches, les chercheurs ont pu mettre en évidence des dysfonctionnements des cellules nerveuses. Mais la schizophrénie n’est pas qu’un problème biologique.
C’est une affection étrange dont on parle surtout à l’occasion de faits divers et, un peu comme l’autisme, pour stigmatiser ses adversaires politiques.
La schizophrénie est une affection psychiatrique qui fait peur. Dans cette maladie, il existe une coupure avec le monde réel. Le patient peut avoir des hallucinations de divers type, il entend parfois des voix.
Il y a aussi des troubles cognitifs, des sensations de menace d’être en danger.Pour essayer d’élucider une partie du mystère des chercheurs américains ont utilisé des cellules du derme de quatre patients schizophrènes. Ces fibroblastes ont été transformés en neurones, des cellules cérébrales, par l’entremise de gênes déposés dans les fibroblastes et qui les ont ‘reprogrammés’. Ces cellules souches pluripotentes induites (CPI) ont été alors étudiées de très près.
Les chercheurs ont constaté d’abord qu’elles envoyaient moins de prolongements vers d’autres cellules que des neurones fonctionnant normalement. Ils ont ensuite remarqué que les neuromédiateurs n’étaient pas métabolisés normalement également.
C’est un peu comme si un réseau électrique manquait de câbles et que les câbles existants conduisaient un courant de mauvaise qualité.
En laboratoire, les chercheurs ont constaté que l’administration de Loxapine, un antipsychotique, corrigeait une partie importante des anomalies.
2 réflexions au sujet de « Dysfonctionnements des cellules nerveuses chez les schizophrènes prouvés par des chercheurs »
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Bonjour, un lien intéressant trouve par hasard : http://www.gernez.asso.fr/schizophrenie-2/3935788