Comment adapter un poste de travail pour un handicapé psychique ?

QUELLES TECHNIQUES DE COMPENSATION EN ENTREPRISE ?

Accueillir une personne handicapée psychique ne demande pas d’adaptation ou d’aménagement technique.
Cet aménagement est d’ordre humain et organisationnel.

Il doit être personnalisé, adapté et conçu pour le long terme.
Généralement il prévoit des mesures comme :
– un aménagement des horaires de travail ;
– le recours au temps partiel ;
– une organisation du travail en autonomie ou, au contraire, au sein d’une équipe soudée et bien organisée ;
– le tutorat, interne ou externe à l’entreprise.

Source : Guide de la compensation dans l’insertion professionnelle.

1. L’ACCESSIBILITE PHYSIQUE

PROBLEME D' »ACCESSIBILITE » LIE A LA SITUATION DE HANDICAP PSYCHIQUE

Environnement professionnel avec charge mentale élevée au poste de travail ; cadences ; dysfonctionnements…

TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLE

• Identification des sources de dysfonctionnement et amplification de la sécurité pour anticipation des crises

PROBLEME D' »ACCESSIBILITE » LIE A LA SITUATION DE HANDICAP PSYCHIQUE

Evènements insolites, dysfonctionnements

TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLE

• Adaptation de l’outil de travail, simplification des consignes

• Réorganisation du travail

• Sensibilisation des opérateurs internes

2. L’ACCESSIBILITÉ À LA RELATION À AUTRUI

PROBLEME D' »ACCESSIBILITE » LIE A LA SITUATION DE HANDICAP PSYCHIQUE

• Environnement relationnel de travail

TECHNIQUES COMPENSATION POSSIBLES

• Sensibilisation des opérateurs internes et des collègues aux troubles de la personne, permettant la dédramatisation ou l’appel d’intervenants externes, en cas d’urgence

• Interventions ponctuelles externes (psychologues spécialisés, psychiatres…)

émission télé ce dimanche soir sur Alain Kernoa, meurtrier qui a eu une enfance heureuse. Loin des clichés selon lesquels tous les meurtriers sont schizophrènes

Alain Kernoa a eu une enfance heureuse et des parents aimants.

Un exemple qui prouve que tous les meurtriers ne sont pas des schizophrènes ou des gens qui ont des problèmes psychologiques à cause de leur enfance malheureuse.

Diffusion ce dimanche 9 décembre 2012 à 23h40 sur France 2.

Meurtre au Teknival

Le Teknival. C’était la toute première rave party autorisée en France. L’occasion pour des milliers de fans de célébrer la musique techno, pendant cinq jours et cinq nuits, à Carnoêt, un petit village breton. Mais la fête a tourné court, quand au matin du 23 Juin 2005, des teufeurs ont retrouvé, à quelques mêtres des murs de son, le corps de Mathilde Croguennec. Une fille de 18 ans, pour laquelle la gendarmerie va déployer des moyens gigantesques, à la mesure de cette scène de crime surdimensionnée et de ses 40 000 suspects…. Au bout du compte, après un an d’enquête, ils se retrouveront face à un criminel hors norme : Alain Kernoa, un jeune marin de 23 ans, qui a tué Mathilde, parce qu’il se croyait dans un jeu video. Le corps, dévêtu, est lardé de 28 coups de couteau. Sur elle, la victime ne porte aucun papier d’identité. Les gendarmes doivent attendre que la rumeur du crime enfle sur le site du Teknival pour apprendre qu’il s’agit de Mathilde Croguenec. Une fille de 18 ans venue, comme 40 000 autres festivaliers, assister à l’événement techno de l’année. Car c’est la première fois que les pouvoirs publics autorisent et encadrent une rave party en France. Autant dire que ce meurtre sonne comme une gifle. Une fille tuée au nez et à la barbe des centaines de gendarmes présents sur le site ! Un coupable qui se fond peut être encore parmi les milliers de festivaliers tandis que les premières investigations commencent…
L’affaire fait immédiatement du bruit : dans la presse, et en haut lieu, où l’on somme le préfet de faire le nécessaire ! Sans perdre une minute, les gendarmes photographient le site depuis un hélicoptère et bloquent tous les accès du Teknival. En 12 heures, ils relèvent 20 000 identités. Ils récoltent aussi les tonnes de déchets qui jonchent le site, les bois et les ruisseaux voisins dans l’espoir d’y découvrir un indice : 60 hectares, foulés par 40 000 personnes, à passer au crible ! Une aiguille dans une meule de foin ! Et pourtant, leurs efforts payent. En ratissant la sapinière dans laquelle le corps de Mathilde a été retrouvé, ils découvrent un couteau. L’arme du crime. La lame et le manche sont couverts du sang de Mathilde sans aucune autre trace d’ADN. Alors les experts démontent le manche en se disant que le tueur y a peut être laissé quelques cellules … Et c’est le cas ! Un ADN masculin est identifié. Reste à le comparer à … celui de dizaines de milliers de suspects… Une tache impossible mais que le juge entreprend néanmoins, petit à petit… Pendant ce temps-là, les gendarmes continuent leurs recherches sur le couteau : un modèle assez rare. Ils épluchent tous les sites de vente en ligne, découvrent que l’arme a été vendue à 221 exemplaires en France et remontent les points de vente. Ticket de caisse par ticket de caisse, ils tentent de retrouver tous les acheteurs de ce couteau. Au même moment, d’autres gendarmes de la cellule recueillent des milliers de photos auprès des festivaliers. Et un cliché attire leur attention. On y voit la victime, quelques heures avant sa mort, aux côtés d’un jeune homme qu’aucun de ses proches ne reconnaît. Un gars au pull rouge avec lequel elle a manifestement passé une partie de la nuit. Des circulaires de recherche sont placardées dans tous les commissariats et toutes les gendarmeries de France dans l’espoir de mettre un nom sur cet inconnu. Et cette fois, ça marche ! dix mois après le meurtre, un homme, interpellé pour un banal vol de tickets restaurants, l’identifie. C’est un de ses anciens collègues de la Jeanne d’Arc.
Il s’appelle Alain Kernoa. Il a 23 ans. Il a servi deux années dans la marine nationale avant de quitter l’armée et de s’installer chez sa mère à Marseille. Un garçon aimé, intelligent, instruit mais qui s’est construit dans le mensonge, sans doute, pour faire oublier sa petite taille : 1 m 60. Toute sa vie, il s’est inventé des aventures incroyables, pour frimer. En garde à vue, il surprend par sa docilité. A aucun moment, il ne semble réaliser la gravité des charges qui pèsent contre lui. Alain Kernoa se reconnaît bien sur la photo mais la jeune fille à ses côtés ne lui inspire rien. Au fil des auditions, la mémoire lui revient peu à peu. A la troisième, il passe aux aveux. Dans un interminable monologue, il raconte comment Mathilde a souhaité s’isoler avec lui dans la sapinière, comment sans raison, il s’est jeté sur elle avec son couteau… avant de l’entraîner à l’abri des regards pour la caresser. C’est là, explique-t-il, qu’il a réalisé et pris la fuite. Là qu’il est enfin sorti de son « jeu vidéo ». Car il se croyait dans un jeu lorsqu’il a agressé Mathilde…
Le 22 septembre 2008, Alan Kernoa comparaît devant la cour d’Assises des Côtes d’Armor. Un procès attendu par toute la Bretagne. Ses aveux détaillés et son ADN retrouvé sur l’arme du crime laissent peu d’espoir à ses avocats qui ne peuvent que « faire valoir » l’immaturité de leur client. Las ! Les jurés le condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité.

Source.

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