informations sur les psychiatres en libéral

Eric remplace ses confrères en ville sur leur temps de vacances : il passe une vingtaine de jours par an dans un cabinet libéral, où la consultation est entre 43 euros (tarif sécu) et 55 euros (avec dépassement d’honoraires). Ça le change :

« C’est très agréable de voir des gens stabilisés avec des petites doses de médicaments et des gens qui vont “bien”. »

partager son temps entre une activité à l’hôpital et en libéral.
Pour cela, deux possibilités :

– prendre un mi-temps en ville dans un cabinet ;
– ou être à 100% à l’hôpital en y faisant des consultations privées (limitées à 20% de son temps).

Source : le site d’informations Rue89.

article émouvant dans « Le Monde » sur le schizophrène Polo Tonka

article qui parle d’un ancien étudiant en mathématiques devenu schizo et l’écrivain schizophrène Polo Tonka (qui est en fait un pseudonyme).

Les meilleurs extraits de l’article du Monde :

Polo Tonka a cinq frères et des parents attentifs et aimants.

des voix qui lui susurrent : « Tu es moche ! », « Tu es bête ! », « Personne ne t’aime ! », ou encore, « Suicide-toi ! ».

Si les effets secondaires du traitement sont immédiats, l’amélioration, elle, n’arrive que bien plus tard.

Ranger, vider sa poubelle, sont des défis de chaque jour. Polo Tonka sait qu’il ne pourra jamais interrompre son traitement, sous peine de voir ses démons réapparaître et sa vie « devenir invivable ». La tentation du suicide est toujours là, mais moins envahissante. Il veut épargner à ses parents qui l’ont tant soutenu « la claque d’un suicide ».

Ses projets : publier d’autres livres. Ecrire des chroniques culinaires. Se marier un jour et avoir des enfants. Changer le regard des autres sur la schizophrénie, aussi.

Le pourcentage de criminels chez les personnes atteintes de cette maladie est « inférieur à celui trouvé dans la population dite normale », souligne le professeur Philippe Jeammet.

Pour lui, le témoignage de Polo Tonka nous montre comment un sujet souffrant de schizophrénie peut, sous l’effet d’un traitement approprié, « retrouver ce qui fait une part essentielle de notre humanité : la capacité réflexive ».

A ceux qu’il croise, Polo Tonka a envie de dire : « N’ayez pas peur de nous, car nous sommes les seules victimes de nos terreurs intérieures. La psychose fait de nous, avant toute chose, non des criminels vicieux et pervers, mais de tout petits enfants. Nous ne sommes pas des monstres.

Malgré la profondeur de nos troubles, il nous appartient à nous de les affronter, de les dompter, et finalement, de les assagir.