émission de radio sur la perception des malades mentaux

Quel regard porte aujourd’hui le grand public sur les maladies mentales ?

émission en 2 parties

Contenu de l’émission :
– interview d’une psychiatre directrice de la Fondation FondaMental
– témoignage émouvant d’une tante d’un schizophrène
– interview d’un responsable de l’association Schizo’oui père d’une schizophrène

Invités :
– Pr Marion Leboyer, Professeur de Psychiatrie de l’Université Paris Est Créteil
Depuis 2007, elle dirige la Fondation FondaMental, fondation de coopération scientifique dédiée à la lutte contre les maladies mentales, créée à l’initiative du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
– Pr Aida Sylla, Professeur de psychiatrie au CHU de Fann à Dakar et chef de la division santé mentale au ministère de la santé du Sénégal.
– Dr Paul Cossé, médecin du travail à la retraite et président de l’association Schizo-oui (association s’adressant aux personnes concernées par la schizophrénie).

http://www.rfi.fr/emission/20140616-1-quel-regard-porte-aujourd-hui-le-grand-public-maladies-mentales/

http://www.rfi.fr/emission/20140616-2-quel-regard-porte-aujourd-hui-le-grand-public-maladies-mentales/

Sondage sur la perception des maladies mentales en France

Perceptions et représentations

Alors que plus d’un Français sur deux (58 %) se dit concerné par le sujet, 46 % associent spontanément les pathologies mentales à des maladies pourtant neurologiques comme Alzheimer (38 %), la maladie de Parkinson. Deux Français sur cinq comparent la maladie mentale à la folie alors que les termes de «cinglés» et «tarés» sont prononcés par 7 % des sondés.

Par ailleurs, l’image sociale des personnes atteintes de maladies mentales reste liée à la dangerosité et à la dépendance.

Près d’un Français sur deux pense que les personnes touchées ne peuvent assumer la responsabilité d’une famille.

Un Français sur trois se dit gêné de travailler avec un malade mental.

52% des Français seraient gênés de vivre sous le même toit qu’une personne atteinte d’une maladie mentale.

«Les gens ont peu d’information sur un sujet, donc ils en ont peur. Or ce sont des maladies comme les autres, note le professeur Leboyer. Les médias véhiculent souvent des événements négatifs qui associent la maladie mentale à la violence. Or ces cas-là sont très rares et à chaque fois amplifiés.»

Source : journal 20 minutes