Les schizophrènes qui prennent leurs médicaments vivent plus longtemps que ceux qui ne prennent pas de traitement.
80 % d’agnosognosie (seuls 20 % des schizophrènes ont l’insight de la maladie.
« Apartheid des toilettes » à l’hôpital de Rouffach
Haut Rhin
64 % des familles ont été informées du diagnostic de leur parent. Seulement 21 % des familles reconnaissent l’avoir été.
Pour les médecins généralistes, les malades psychiatriques prennent du temps.
Les fumeurs se suicident plus.
Les fumeurs délirent plus.
TABAC
contrairement aux données scientifiques, l’arrêt du tabac n’est pas néfaste pour la schizophrénie
marques sur les paquets de cigarettes interdites en Australie
70 000 décès dus au tabac en France
l’assurance maladie rembourse 50 € de patchs par mois
la pose de patch peut contribuer à la baisse du traitement anti-psychotique
s’arrêter de fumer avec la cigarette électronique.
argent économisé avec la cigarette électronique.
OBESITE & SEDENTARITE
sport
les schizophrènes qui ont fait du sport ont perdu du poids !
approches motivationnelles. Ne pas dire « il faut faire, il faut faire ! »
« les huilles essentielles ça pue dans tout le service » 😀
SEXE & MALADIE MENTALE
« l’addiction sexuelle c’est Dominique Strauss-Kahn »
prostitution dans les services psychiatriques
La santé somatique : un enjeu prioritaire insuffisamment pris en compte dans la réhabilitation
Les patients ayant des troubles psychiatriques graves ont une espérance de vie réduite de près d’un quart de siècle, le poids des troubles somatiques étant très significatif dans cette surmortalité. Des comportements peu protecteurs pour la santé et l’insuffisance de la prise en charge somatique contribuent largement à cette surmortalité. Ainsi les patients cumulent des facteurs de risques qui se multiplient : tabagisme, sédentarité, habitudes alimentaires néfastes pour la santé. De plus, ils ont peu de suivi somatique, et n’ont pas toujours une rigueur suffisante pour ce suivi et la prise de leur traitement. Mieux aider les patients c’est avoir une offre proactive et adaptée qui prend en compte leurs difficultés : déficits cognitifs, manque d’insight et déficits motivationnels. Contrairement à un fatalisme encore trop répandues, des expériences se multiplient montrant qu’on peut aider efficacement les patients à réduire leur tabagisme, à être moins sédentaire, à modifier leurs habitudes alimentaires et à avoir un suivi somatique régulier. Le développement de ces pratiques suppose qu’elles soient systématiquement évaluées en terme d’efficacité. Ces évaluations garantissent la qualité des pratiques, permettent leur progrès et contribuent à augmenter la confiance tant des équipes soignantes que des patients dans leur intérêt. La formation des différents professionnels du champ médical et social ainsi que la formation de l’entourage familial des patients sur l’importance et les conséquences des problèmes somatiques, la possibilité d’agir efficacement et les stratégies à adopter sont un autre axe nécessaire pour que l’ensemble des acteurs contribuent efficacement à augmenter l’espérance de vie et la qualité de vie des malades. Enfin, il est nécessaire que des aides financières spécifiques soient proposées aux patients pour que leurs faibles ressources ne soient pas un obstacle à l’accès au soins, (par exemple la prise en charge de leurs transports, de leurs substituts nicotiniques, ou l’accès à la pratique d’activités physiques).