film « un homme d’exception » ce soir à 20h50 sur HD1

attention la chaine HD1 n’est pas disponible partout en France via la TNT. Si vous ne l’avez pas en TNT vous pouvez peut être l’avoir via l’ADSL.

Ce film a eu de nombreux Oscars à Holliwood.

C’est l’histoire romancée du mathématicien John F. Nash. Il a été prix nobel dans les années 1990.

Il a souffert de schizophrénie pendant 25 ans de 1955 à 1980 avant de guérir.

Il a 85 ans aujourd’hui et est toujours en vie.
Il était professeur à l’université Princeton entre New York et Washington.

émission de RFI sur la schizophrénie, les bipolaire, les benzodiazépines et le lithium

1ère partie de l’émission en mp3. (clic droit -> enregistrer sous)

page de la 1ère partie de l’émission.

page de la 2e partie de l’émission.

Par Claire Hédon

A l’occasion de la 12 ème édition du Congrès psychiatrique de la francophonie qui se déroule les 22, 23, 24 janvier 2014 au Palais des Congrès de Paris, nous décrypterons l’évolution de la psychiatrie sur des thèmes d’actualité comme les nouvelles parentalités, le harcèlement à l’école, les troubles de l’humeur et de l’anxiété ou les troubles des conduites alimentaires. Quelles sont les nouvelles méthodes et avancées en termes de diagnostic et de traitement ? Comment guider et soutenir les familles ? Quelles sont les problématiques des psychiatres aujourd’hui ?

Pr Jean Daléry, professeur émérite de psychiatrie à la Faculté de médecine de Lyon et secrétaire général de l’association franco-maghrébine de psychiatrie et membre du Comité d’organisation du congrès et président du jury de ce congrès

Pr Driss Moussaoui, psychiatre, ancien chef du service psychiatrique au CHU Ibn Rochd. à Casablanca. Président de l’association mondiale de psychiatrie sociale, président du réseau euroméditerranéen « Migrations et Santé Mentale ». Membre de l’Académie nationale de médecine en France.

 

• Psycom 75 www.psycom75.org
• Fondation fondamental www.fondation-fondamental.org
• Union nationale des amis et familles de malades mentaux (UNAFAM)www.unafam.org
• Revivre Canada www.revivre.org
• Fédération Nationale des Association d’Usagers en Psychiatriewww.fnapsy.org
• Schizo ? … oui ! www.schizo-oui.com
• Troubles-bipolaire.com : www.troubles-bipolaires.com

Quand la psychanalyse racontait n’importe quoi

Retour sur ce freudisme mal digéré qui a fait tant de mal aux enfants et à leurs familles.

Aussi extravagant que cela puisse paraître, dans les années 1940 à 1970 aux États-Unis, la schizophrénie et l’autisme étaient couramment imputés à un comportement défectueux de la mère.

Le schizophrène est terriblement méfiant et plein de ressentiment envers les autres à cause du terrible rejet qu’il a subi de la part de ses proches dans sa petite enfance, surtout de la part de sa mère schizophrénogène. (sic)

Trude Tietze exerçait comme Leo Kanner, le découvreur de l’autisme, à l’hôpital Johns Hopkins de Baltimore. Elle publia en 1949, dans la revue «Psychiatry», une «Étude des mères de patients schizophréniques». John Rosen, qui prétendait comme Reichmann et Tietze guérir le mal par la psychanalyse, écrit dans un article intitulé «La mère perverse», en 1953: «Une personne schizophrène a immanquablement été élevée par une mère qui souffre d’une perversion de l’instinct maternel.»

Élève de Reichmann, Theodore Lidz, devenu professeur de psychiatrie à Yale, reprend à son compte la notion de «mère schizophrénogène» dans des livres influents, où l’on peut lire que certaines d’entre elles «utilisent leur fils afin de compenser leur sensation de vide et d’inutilité en tant que femme». Longtemps, l’autisme infantile a été considéré comme une forme de schizophrénie.

Freud, qui ignorait l’existence de l’autisme, ne croyait pas que la psychanalyse pût venir en aide aux psychotiques.

L’idée d’une responsabilité directe de la mère ou des parents dans l’autisme a disparu aux États-Unis dans les années 1980, la psychanalyse ayant été rayée de la carte de la psychiatrie universitaire et hospitalière. La France est l’un des rares pays où cette discipline continue d’avoir droit de cité, y compris en milieu hospitalier.

En 2004, l’Inserm avait publié un rapport sur l’évaluation des différentes méthodes de psychothérapie (en général), concluant au désavantage de la psychanalyse. Chose étrange, le rapport a été désavoué par le ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, et retiré du site Internet de l’organisme. (2)

En février 2012, une fuite avait révélé que la Haute autorité de santé (HAS) était sur le point de publier un rapport sur l’autisme affirmant que «l’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques».

La HAS entendait classer comme «non recommandées» les «interventions globales» fondées sur la psychanalyse. Devant la levée de boucliers qui s’est ensuivie, elle a reculé d’un pas (d’un pas seulement), en les classant comme «non consensuelles».

l’article complet :
psychanalyse sur le Nouvel Obs.

audition d’un psychiatre de l’hôpital Ste Anne à Paris


Audition de M. Frédéric Rouillon, chef de… par assemblee-nationale-fr

maladies mentales = 17 % du coût de la santé en France

maladies mentales = 2 % de la recherche médicale

Il y a 350 000 schizophrènes en France
+ 250 000 psychotiques

80 % des schizophrènes sont suivis en CMP ou hôpital ou l’ont été un jour.

Les 20 % restants sont dans leur famille ou dans des sectes ou pas suivis.

étude américaine NESARC sur le lien entre violence et psychose

Results

In patients with schizophrenia, 13.2% had at least 1 violent offense compared with 5.3% of general population

The risk was mostly confined to patients with substance abuse comorbidity (of whom 27.6% committed an offense)

whereas the risk increase was small in schizophrenia patients without substance abuse comorbidity (8.5% of whom had at least 1 violent offense

Conclusions

Schizophrenia was associated with an increased risk of violent crime in
this longitudinal study. This association was attenuated by adjustment for substance abuse, suggesting a mediating effect.

Audition de Mme Claude Finkelstein, présidente de la FNAPSY

Mme Claude Finkelstein, présidente de la FNAPSY (Fédération Nationale des Patients en Psychiatrie), a été auditionnée par l’Assemblée nationale (devant des bancs vides 🙁

Cette audition (ainsi que d’autres de professionnels de la psychiatrie auditionnés par l’Assemblée nationale) a permis la rédaction d’un rapport sur la psychiatrie en France, rapport rédigé par des députés.


Audition de Mme Claude Finkelstein, pdte de la… par assemblee-nationale-fr

émission de radio sur l’ethno-psychiatrie avec Tobie Nathan

Tobie Nathan est un homme que l’on aime ou que l’on déteste, il ne laisse personne indifférent. Dans le monde de la psychanalyse, il a bouleversé les codes, s’est élevé contre des principes établis et les méthodes en cours ; il a inventé des outils et une autre façon d’apporter la psychanalyse la plus avancée aux personnes les plus démunis, aux migrants, tout en s’enrichissant de leurs savoirs et de leurs pratiques.
Il se met à l’école de ceux qui viennent le consulter, en chercheur, et ses patients deviennent des collaborateurs dans cette démarche et dans le respect de la multiplicté des êtres.
Du Caire à la France, retour sur le théâtre de la vie ou des vies de Tobie Nathan, professeur émérite de psychologie clinique et pathologique à l’université de Paris VIII, diplomate, écrivain, ce qui l’a construit, ce qui le nourrit, son patrimoine historique et culturel, son chemin d’homme de science et d’homme tout court, ses univers personnel et public,dans une émission spéciale ‘Grand portrait’ de La Marche des sciences. Emission émaillée d’archives sonores de l’INA et de reportages surprises réalisés par Céline Du Chéné auprès de proches de notre invité.

Le psychologue Tobie Nathan raconte son parcours.

Tobie Nathan donne aussi son avis sur la psychanalyse (je vous laisse le découvrir).

Tobie Nathan parle enfin des maladies mentales et des remèdes contre celles ci dans les différentes cultures (l’Afrique sahélienne en particulier).

Source : site de France Culture

témoignage d’une schizophrène qui travaille (ingénieure dans un grand groupe du CAC 40)

Maud* F. est schizophrène, une maladie mentale qui ne se guérit pas. Ingénieure dans une grande entreprise du Cac 40, en charge d’un projet sensible dont le budget avoisine le million d’euros, très bien notée par sa hiérarchie, elle travaille depuis toujours sous camisole chimique. Un comprimé d’Abilify 15 mg chaque matin. Deux, le maximum autorisé, dans les périodes critiques. Seuls ses proches savent.

elle tire sur sa cigarette roulée, son « autre poison », avec les médicaments, et elle rajoute, en souriant crânement : « Je donne le change, je navigue avec facilité dans tous les milieux, personne ne se doute de rien ».
Parce qu’on est au courant, on trouve des indices, forcément. Il y a son visage, étonnamment expressif, qui s’illumine sous l’effet de l’exaltation et, dans la même seconde, se crispe d’inquiétude. Et aussi, les fines lignes blanches sur le dessus de son poignet. « Des traces d’automutilation, explique sans détour Maud. D’habitude je porte des manches longues pour les cacher. A vingt ans, je me tailladais le bras avec des lames de rasoir, ma seule échappatoire quand je sentais l’angoisse monter. J’ai fait deux tentatives de suicide à cette époque. Une overdose d’héroïne, d’abord. Puis j’ai sauté d’un mur de 10 mètres. Je ne devrais plus être là pour en parler ».

soulagée de réconcilier, enfin, les deux moitiés d’elle-même. La femme socialement adaptée, sous contrôle,  » l’actrice », dit-elle. Et la psychotique, entière et sans concessions, qui passe ses nuits sur Internet à s’empoigner avec d’autres « Schizonautes » rêvant, comme elle, d’une société plus juste.

On l’a rencontrée sur le Net, justement, où elle se dissimule sous un pseudo. Au départ, la discussion pouvait paraître mal engagée. « A cause de vous, les journalistes, les gens pensent que les schizophrènes sont tous des fous dangereux, prêts à pousser un inconnu sous le métro ou à poignarder le premier passant venu, écrivait-elle, très remontée, sur le site communautaire Atoute.org. Vous n’avez pas idée du nombre d’entre nous qui travaillent et ne font pas parler d’eux. J’en connais une quinzaine, rien que sur ce forum. D. est webmaster, F. ingénieure chargée de la synchronisation des feux rouges, B. expert dans la police scientifique… »

On avait admis qu’en effet, on ignorait cette réalité. Sur quoi D., justement, était intervenu : « Les schizophrènes n’osent pas se déclarer, par peur d’être stigmatisés. Aux yeux d’un employeur, cette maladie, c’est pire que d’avoir le cancer ou d’être séropositif ».

On retrouve Maud un soir de septembre, dans le même café que précédemment, avec sur le visage, cette expression désarmante de candeur qui provoque immédiatement un élan de sympathie. Elle a du nouveau. De son sac à main, elle sort un porte-document, tend une feuille à en-tête de son employeur : « L’avenant à mon contrat de travail. » La direction a accepté le principe du télétravail sans qu’elle brandisse sa RQTH. Alors on l’interroge, perplexe : comment va-t-elle s’y prendre, désormais, pour révéler sa maladie à ses collègues? Son air accablé, soudain: « J’ai remis ça à plus tard, avoue-t-elle à contrecoeur. Je ne peux plus me permettre de perdre mon boulot. Mon fils a décidé de reprendre ses études et il part à l’étranger. » Elle allume une cigarette. A son regard décidé, on devine que sa volonté n’a pas faibli: « Je finance encore ses études pendant quatre ans, ensuite il sera autonome et alors, plus rien ne me retiendra de dire la vérité. » Ni de bazarder cette existence dans les clous qui lui ressemble si peu.

*Les prénoms ont été changés

Par Estelle Saget

l’article complet sur le site de l’Express.

conférence du psychiatre Yann Hodé : santé mentale et santé (tabac, obésité…)

Les schizophrènes qui prennent leurs médicaments vivent plus longtemps que ceux qui ne prennent pas de traitement.

80 % d’agnosognosie (seuls 20 % des schizophrènes ont l’insight de la maladie.

« Apartheid des toilettes » à l’hôpital de Rouffach

Haut Rhin

64 % des familles ont été informées du diagnostic de leur parent. Seulement 21 % des familles reconnaissent l’avoir été.

Pour les médecins généralistes, les malades psychiatriques prennent du temps.

Les fumeurs se suicident plus.
Les fumeurs délirent plus.

TABAC

contrairement aux données scientifiques, l’arrêt du tabac n’est pas néfaste pour la schizophrénie

marques sur les paquets de cigarettes interdites en Australie

70 000 décès dus au tabac en France

l’assurance maladie rembourse 50 € de patchs par mois

la pose de patch peut contribuer à la baisse du traitement anti-psychotique

s’arrêter de fumer avec la cigarette électronique.
argent économisé avec la cigarette électronique.

OBESITE & SEDENTARITE

sport

les schizophrènes qui ont fait du sport ont perdu du poids !

approches motivationnelles. Ne pas dire « il faut faire, il faut faire ! »

« les huilles essentielles ça pue dans tout le service » 😀

SEXE & MALADIE MENTALE

« l’addiction sexuelle c’est Dominique Strauss-Kahn »

prostitution dans les services psychiatriques

La santé somatique : un enjeu prioritaire insuffisamment pris en compte dans la réhabilitation

Les patients ayant des troubles psychiatriques graves ont une espérance de vie réduite de près d’un quart de siècle, le poids des troubles somatiques étant très significatif dans cette surmortalité. Des comportements peu protecteurs pour la santé et l’insuffisance de la prise en charge somatique contribuent largement à cette surmortalité. Ainsi les patients cumulent des facteurs de risques qui se multiplient : tabagisme, sédentarité, habitudes alimentaires néfastes pour la santé. De plus, ils ont peu de suivi somatique, et n’ont pas toujours une rigueur suffisante pour ce suivi et la prise de leur traitement. Mieux aider les patients c’est avoir une offre proactive et adaptée qui prend en compte leurs difficultés : déficits cognitifs, manque d’insight et déficits motivationnels. Contrairement à un fatalisme encore trop répandues, des expériences se multiplient montrant qu’on peut aider efficacement les patients à réduire leur tabagisme, à être moins sédentaire, à modifier leurs habitudes alimentaires et à avoir un suivi somatique régulier. Le développement de ces pratiques suppose qu’elles soient systématiquement évaluées en terme d’efficacité. Ces évaluations garantissent la qualité des pratiques, permettent leur progrès et contribuent à augmenter la confiance tant des équipes soignantes que des patients dans leur intérêt. La formation des différents professionnels du champ médical et social ainsi que la formation de l’entourage familial des patients sur l’importance et les conséquences des problèmes somatiques, la possibilité d’agir efficacement et les stratégies à adopter sont un autre axe nécessaire pour que l’ensemble des acteurs contribuent efficacement à augmenter l’espérance de vie et la qualité de vie des malades. Enfin, il est nécessaire que des aides financières spécifiques soient proposées aux patients pour que leurs faibles ressources ne soient pas un obstacle à l’accès au soins, (par exemple la prise en charge de leurs transports, de leurs substituts nicotiniques, ou l’accès à la pratique d’activités physiques).