Le documentaire est ou a été dans les cinémas Utopia et vous pouvez acheter sur une clé USB le film dans DRM pour 5 € (infos pratiques et renseignements). C’est intéressant si vous voulez une sauvegarde ou n’avez pas l’ADSL.
4 millions de personnes suivies en psychiatrie en France :
– 2 millions en secteur privé
– 1,2 million en psychiatrie publique
– 500 000 autres en médico-social
1983-84 : suppression de la spécialité psychiatrie pour les infirmières
200 passages par jour aux urgences psychiatriques de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois
les familles
Patricia Bouvelot (membre de l’UNAFAM ?) : soeur qui a syndrome hallucinatoire et sentiment de persécution et qui nie sa maladie
51000 mis en examen
215 irresponsables pénalement
0,4 %
Marcel Rodriguez, retraité, victime d’une tentative d’assassinat par un schizophrène paranoïaque qui a récidivé après et tué quelqu’un dans la même résidence
420 places au total dans les 5 UMD françaises.
Jean-Luc Senninger, Chef de service (psychiatrie) à l’UMD de Sarreguemines (Unité pour malades difficiles)
Le film documentaire se veut esthétique : il n’y a pas de voix-off pour faire des commentaires.
Commentaire
On peut regretter que le réalisateur s’attarde sur le cas d’un psychopathe.
Deux autres patientes, une schizophrène et une angoissée sont filmées ainsi qu’un patient.
Mais Ste-Anne filmée dans la durée (3 mois de tournage) et restituée dans la longueur (1h30 de film) est assez rare. Cela vaut le coup d’en profiter. Et ça change des émissions ou des reportages des journaux télé sur les UMD (unités pour malades difficiles).
Témoignage vidéo de Dominique Laporte, mère d’un schizophrène.
Le témoignage de Dominique Laporte dans son intégralité filmé par une personne est découpé en 3 parties d’une dizaine minutes chacune :
Comme la plupart des schizophrénies, la maladie de son fils est apparue à l’adolescence. Il a vécu de longues années de maladie et de bouffées délirantes aiguës. Et il a été hospitalisé d’office (HO) mais elle a été levée. Il a fini par se suicider.
Enfant sensible et sauvage, adolescent extravagant nourri de littérature, Xavier ne deviendra jamais vraiment adulte. De plus en plus préoccupée par son comportement imprévisible, sa famille découvre, alors qu’il a 19 ans, qu’il est atteint de schizophrénie. Et leur vie bascule. Un monde qu’ils ignoraient totalement s’ouvre à eux : centre psychiatrique d’orientation et d’accueil, dispensaires de santé mentale, hôpital psychiatrique de secteur, placement d’office, intervention des forces de police, camisole chimique, accompagnement thérapeutique… Peu sensible aux traitements psychiatriques, Xavier, dont la vie oscille entre longues hospitalisations, fugues et courts séjours auprès des siens, va connaître tous les stades de la maladie jusqu’à son décès, seul, dans une chambre d’hôtel. Il avait 33 ans.
Biographie de l’auteure :
Mon fils, schizophrène est le témoignage déchirant de la mère de Xavier, Dominique Laporte. Elle a écrit ce livre pour briser la solitude et l’isolement des familles face à cette maladie qui touche 1 % de la population.