Une émission sur la psychiatrie et une émission sur la psychanalyse (radio France Culture)

page de l’émission de France Culture sur le service de psychiatrie de l’hôpital de Genève.

la Suisse a eu cette « Belle Idée » – c’est le nom de l’hôpital – de recruter les jeunes internes en médecine non sur classement à un concours national – comme en France -, mais sur lettre de motivation et entretien avec le médecin-chef.
D’où vient cette «motivation» ? Résonne-t-elle avec des trajectoires personnelles ? Quel est le rapport au monde des soignants en psychiatrie ?
Nous avons poussé la porte, toujours fermée, de l’unité d’admission en Psycho-Gériatrie de l’Hôpital Belle-Idée de Genève. Et nous leur avons demandé pourquoi ils avaient choisi ce métier.

Avec :
les soignants et les patients de l’unité Maïs ;
et le Professeur Giannakopoulos, chef du département de santé mentale et psychiatrie de l’Hôpital Belle-Idée de Genève, en charge du recrutement des médecins

page de l’émission de France Culture sur de jeunes psychanalystes.

commentaire personnel
entendre des psychanalystes chier sur la psychologie et les psychothérapies quand on connait la scientificité et l’efficacité de leur discipline prête à rire.
Et assimiler les psychothérapies à du « coaching » est jouissif dans leur bouche de charlatans.

Non, Mohamed Merah n’était pas atteint de schizophrénie (qui n’a rien à voir avec la double personnalité) et n’avait pas de « tendances schizophrènes »

Une journaliste de France 2 qui avait réalisé un reportage sur la DCRI a eu des infos de la part de sources policières et contre terrorisme sur Mohamed Merah, le tueur de Toulouse et Montauban.
D’après ses sources et elle, Mohamed Merah avait des « tendances schizophrènes » (sic, l’adjectif de schizophrène étant schizophrénique).

Voici ce qu’a dit Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (la DCRI qui est née de la fusion de la DST et d’une partie des RG) :

« C’est un Janus, quelqu’un qui a une double face, explique le chef de la DCRI. Pour avoir fait ce qu’il a fait, cela relève davantage d’un problème médical et de fanatisme que d’un simple parcours jihadiste. »

Or

1/ la double personnalité n’a rien à voir avec la schizophrénie, contrairement à la croyance populaire et à la doxa.

2/ on dispose du témoignage du psychologue Alain Penin qui a plus de compétences en examen psychiatrique que des policiers de la DCRI ou des journalistes :
interview du psychologue qui a expertisé Mohamed Merah en prison suite d’un refus d’obtempérer à un contrôle routier.
Le psychologue a réalisé l’expertise de Mohamed Merah en 2009. Il a livré à l’AFP sa perception du jeune homme.

Voici ce qu’il dit :

. Mohamed Merah « est aussi influencé par l’arrivée d’un beau-père «avec un profil de radical islamiste» dans son cercle familial. »

. « conduites antisociales »
. « troubles anxieux assez importants »
. « dispositions anti-sociales : vol, sacs volés à l’arraché, agressions »
. « passages à l’acte (violents) pour gérer ses sentiments abandonniques » (les parents de Mohamed Merah ont divorcé quand il avait 5 ans et son père est reparti en Algérie quand Mohamed Merah était adolescent)
. « narcissique »
. « garçon extrêmement fragile, anxieux, en difficulté, très fragile affectivement, avec une organisation un peu névrotique de sa personnalité ».
(note : la névrose et les psychoses, comme la schizophrénie, sont 2 choses différentes)
. « plusieurs pôles de personnalité »

Voici un autre témoignage de psychiatre :

« Psychopathe ? Ça veut tout et rien dire, résume le docteur Bertrand Garnier, dans La Voix du Nord. Il y a des maladies mentales bien identifiées (schizophrénie, maladie bipolaire…) et il y a des personnes qui ont des troubles de la personnalité, plus ou moins proches de la norme. » Mohamed Merah « a manifestement un trouble de la personnalité, mais on ne peut pas affirmer qu’il avait une maladie mentale (des voix dans la tête…) sans l’avoir examiné. »

Il faut plutôt rapprocher Mohamed Merah des « born again christians » pour comprendre son salafisme et son retour à la religion de ses parents algériens.

DONC STOP AUX AMALGAMES, LES SCHIZOPHRENES NE VEULENT PAS ETRE ASSIMILES A MOHAMED MERAH.

Parler de « folie » à la rigueur, c’est un mot tellement vague dans lequel ne se reconnaissent plus les schizophrènes et que n’emploient plus les psychiatres pour parler des schizophrènes.


Mohamed Merah, un "profil atypique" par Europe1fr

Profil psychologique de Mohammed Merah sur l’article de Wikipedia qui lui est consacré :

Selon une étude réalisée le 15 janvier 2009, par le psychologue clinicien Alain Penin, expert agréé par la Cour de cassation, Mohammed Merah est un jeune « fragile affectivement », « introverti » et « anxieux » mais sans « troubles pathologiques »344. « L’intéressé justifie de mesures d’encadrement et de surveillance strictes »345. Le 26 avril 2011, une note de la DCRI fait état de son « comportement paranoïaque »346. Dans une conférence de presse tenue le 21 mars 2012, le procureur de Paris François Molins estime que Mohammed Mérah présente un « profil violent » dès l’enfance, des « troubles du comportement quand il était mineur, compatibles avec l’extrême violence des faits » qu’il a commis depuis lors347 348 349. Gérard Lopez, psychiatre, fondateur de l’institut de la victimologie, à Paris considère le jeune islamiste comme un psychopathe: « Mohamed Merah avait une personnalité fragile, avec un important problème identitaire et narcissique. Mais c’est la froideur et le manque d’empathie qui caractérisent le psychopathe qui a souvent un passé de délinquance précoce »350.

émission de la radio RFI sur la santé mentale dans les pays du Sud (Tiers-monde)

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« Les trois quarts des patients souffrant de troubles de la santé mentale vivent dans les pays en développement et ne bénéficient souvent d’aucun traitement ni de soins». Ce constat a conduit le magazine Alternatives Internationales à s’intéresser dans son numéro du mois de mars à la question de la prise en charge de la santé mentale dans les Pays du Sud.
Priorité Santé a décidé de se joindre à cette réflexion. Alors que l’effort des Etats du Sud en termes de budget est quasi-inexistant en faveur des malades mentaux, les associations et les ONG elles, s’activent auprès de la population et des bailleurs de fonds. Nous faisons le tour du monde de ces structures au Cambodge, au Liban ou encore au Sénégal pour savoir quel en est le bilan, et surtout s’il est possible d’espérer un « mieux-aller », une prise de conscience des Etats en faveur de leurs malades.

Invités de l’animatrice Claire Hédon :

Yann Mens, Rédacteur en chef de Alternatives Internationales
Dr Philippe Gasnier, psychiatre auCentre hospitalier spécialisé EPSMD de l’Aisne.
Pr Momar Gueye, Chef du service de psychiatrie au CHU de Fann à Dakar.
Pr Ka Sunbaunat, psychiatre, directeur du programme national de santé mentale du Cambodge et doyen de la faculté de médecine. Fondateur de la psychiatrie au Cambodge après les massacres perpétrés par les khmers.
Arwa El -Amine Halawi, présidente du Lebanese Autism Society-LAS à Beyrouth au Liban.

Reportage de Claire Hédon à l’Hôpital psychiatrique de Ndera au Rwanda

page de la 1ère partie de l’émission sur la santé mentale dans les pays du Sud (« tiers-monde »)
page de la 2nde partie de l’émission sur la santé mentale dans les pays du Sud (« tiers-monde »)

émission de la radio RFI sur la psychoéducation pour les malades de troubles bipolaires ou les schizophrènes

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La psychoéducation du trouble bipolaire fait partie des recommandations internationales de prise en charge, mais reste encore marginale à l’heure actuelle en France, bien que cette thérapie innovante soit efficace et relativement peu coûteuse. Plusieurs études scientifiques ont démontré son efficacité : diminution du taux de rechutes dépressives et maniaques, diminution de la durée des hospitalisations et meilleure adhérence au traitement médicamenteux… Comment ça marche ? Les médecins ont-ils accès à la formation ? Et les patients au traitement ?

Invités de Claire Hédon à l’émission de radio :

Pr Chantal Henry, psychiatre à l’hôpital A. Chenevier à Créteil, responsable du Réseau des Centres Experts FondaMental
Dr Bruno Etain, psychiatre, Hôpital A. Chenevier, Créteil, responsable du réseau des Centres Experts troubles bipolaires
Dr Rutakayile Bizoza, psychiatre, psychothérapeute, professeur au Kigali Health Institut au Rwanda

Collectif d’associations qui fournit des informations et de l’aide aux patients souffrant de troubles bipolaires (maniaco-dépressifs): www.argos2001.fr

émission de la radio RFI sur la recherche médicale sur les troubles bipolaires

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Méconnues, les maladies psychiatriques représentent l’une des toutes premières causes d’invalidités. Leur coût pour la société est considérable. Pourtant, le financement de la recherche en psychiatrie demeure dérisoire en comparaison des besoins. Or, les outils existent pour faire de la France un grand pays de la recherche en psychiatrie. Le conseil scientifique de la Fondation FondaMental, composé de grands spécialistes internationaux, plaide pour que la France saisisse sa chance de faire de la recherche en psychiatrie une priorité

Invités de Claire Hédon à l’émission de radio :

Pr Marion Leboyer, responsable du pôle psychiatrie de l’hôpital Henri Mondor à Créteil, directrice de l’équipe INSERM Psychiatrie Génétique et directrice de la fondation FondaMental
Pr Chantal Henry, psychiatre au CHU Chenevier-Mondor, responsable des centres experts de la fondation FondaMental
Dr Josselin Houénou, psychiatre à l’hôpital Henri Mondor à Créteil, membre de la fondation FondaMental, spécialiste de l’application de l’imagerie cérébrale aux maladies psychiatriques
Stéphane Jamain, chercheur en génétique à l’Inserm

émission de radio sur l’histoire de la psychiatrie au XIXème siècle en France

émission de la radio France Culture « la fabrique de l’histoire » sur l’histoire de la psychiatrie au XIXème siècle en France avec les historiennes Laure Murat et Aude Fauvel.

Page de l’émission sur l’histoire de la psychiatrie au début du XIXème siècle.

Sujets abordés par l’émission :
article de Wikipedia sur Gladys Swain qui a été la critique des thèses du philosophe Michel Foucault ;
site Web de l’hôpital de Clermont dans l’Oise et son histoire qui a accueilli jusqu’à 4400 fous ;
article Wikipedia sur l’asile de Charenton (où le marquis de Sade a été enfermé 2 fois et est mort) ;
ordre religieux des hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu (ils possèdent un hôpital à Lyon) fondé par Saint Jean de Dieu qui a lui-même été enfermé un moment dans un asile ;
– l’internement du baron Seillière (1845-1911), ancêtre d’Ernest-Antoine Seillière, ancien patron du MEDEF.

Biographie de Laure Murat :
. Diplômée de l’EHESS, docteure en histoire.
. Professeur au Département d’études françaises de l’Université Californie-Los Angeles (en 2006).
. Laure Murat est l’auteur de plusieurs livres dont
La Maison du docteur Blanche (lien vers la page du livre sur Amazon.fr) (2001)
L’homme qui se prenait pour Napoléon : Pour une histoire politique de la folie (lien vers la page du livre sur Amazon.fr)
Lien vers tous les livres de Laure Murat sur Amazon.fr.

2 autres émission de France Culture sur l’histoire de la psychiatrie en France avec comme invitée l’historienne Laure Murat :
émission de radio sur l’histoire de la psychiatrie en France de 1789 à la loi créant les asiles dans les départements(1838)
– émission sur le livre de Laure Murat : L’homme qui se prenait pour Napoléon : Pour une histoire politique de la folie page de l’émission de France Culture avec Laure Murat sur son dernier livre L’homme qui se prenait pour Napoléon. L’interview est menée par l’historienne Michelle Perrot.

Lien vers les livres de Michelle Perrot sur Amazon.fr dont les 2 plus lus :
Les Femmes ou les Silences de l’Histoire ;
Mon histoire des femmes.

émission de radio sur l’histoire de la psychiatrie en France de 1789 à la loi créant les asiles dans les départements (1838)

émission de radio « La marche de l’histoire » de France Inter avec comme invitée l’historienne Laure Murat.

Page de l’émission de France Inter.

lire le mp3 ou télécharger le fichier de l’émission sur « l’histoire de la psychiatrie en France de 1789 à 1838 ». (clic droit -> « enregistrer sous » si vous voulez télécharger le fichier. Sinon clic gauche sur le lien pour l’écouter en streaming).

Présentation de l’émission :

L’émission explore la période entre la Révolution française et la grande loi fondatrice de 1838 sur le placement et l’internement.
L’accélération des événements politiques à Paris déclenche un effet sur les malades… La guillotine fait perdre la tête à beaucoup de gens (au sens propre et au sens figuré : les fous craignent d’être guillotinés ou croient qu’ils l’ont été) ! Et, plus tard, combien d’hommes vont se prendre pour Napoléon !
Dans le même temps, Paris se représente comme la Rome de la psychiatrie naissante, avec ses figures de vitrail : Pinel et Esquirol.

Il y a eu beaucoup de fous qui se prenaient pour Napoléon après 1799 et jusqu’à bien après sa mort (retour des cendres de Napoléon sous Louis-Philippe vers 1840).
Il n’y a eu qu’une femme qui s’est prise pour Napoléon.

article de Wikipedia sur la loi de 1838 instituant les asiles dans chaque département et les notions légales d’HO et HDT.

Biographie de Laure Murat :
. Diplômée de l’EHESS, docteure en histoire.
. Professeur au Département d’études françaises de l’Université Californie-Los Angeles (en 2006).
. Laure Murat est l’auteur de plusieurs livres dont
La Maison du docteur Blanche (lien vers la page du livre sur Amazon.fr) (2001) ;
L’homme qui se prenait pour Napoléon : Pour une histoire politique de la folie (lien vers la page du livre sur Amazon.fr).
Lien vers tous les livres de Laure Murat sur Amazon.fr.

2 autres émissions de France Culture sur l’histoire de la psychiatrie en France avec comme invitée l’historienne Laure Murat :
– débat historiographique sur les débuts de la psychiatrie au 19ème siècle :
page de l’émission de France Culture sur les débuts de la psychiatrie en 1800-1840
page de l’émission avec Laure Murat sur son livre L’homme qui se prenait pour Napoléon. L’interview est menée par l’historienne Michelle Perrot.

Lien vers les livres de Michelle Perrot sur Amazon.fr dont les 2 plus lus :
Les Femmes ou les Silences de l’Histoire ;
Mon histoire des femmes.

Cette émission intéressera les étudiants en prépa littéraire car thème du concours des ENS (écoles normales supérieures) en histoire est l’histoire de la médecine et de l’hygiène au XIXe.

série de 4 émissions de la radio France Culture sur la psychiatrie en France

émission 1/4 : « Nuit de garde »

Page de l’émission sur le site de France Culture sur le travail d’une infirmière de garde la nuit en hôpital psychiatrique.

Infirmière en psychiatrie à l’hôpital de Villejuif, Sylvia tente d’apaiser les angoisses nocturnes de ses dix-huit patients à grand renfort de tisanes, laits chauds et cigarettes plutôt que de neuroleptiques.

émission 2/4 : Forum « For Hommes/For Femmes » à Montfermeil

Page de l’émission sur le site de France Culture sur un « forum » (discussion) d’usagers d’un hôpital psychiatrique de jour avec un médecin psychiatre.

Deux fois par mois, les patients et les soignants du Centre d’accueil de jour de Montfermeil se réunissent pour débattre. L’occasion pour les patients de prendre la parole sur les conditions de soins, la prise de médicaments, les rapports avec leurs psychiatres, et la récente loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement.

émission 3/4 : Colocation dans un appartement thérapeutique

Page de l’émission sur le site de France Culture sur la colocation entre une africaine et un alcoolique dans un appartement thérapeutique.

Léo et Lili vivent en colocation dans un quartier pavillonnaire de Chelles. Après un séjour en hôpital psychiatrique, ils réapprennent la vie en collectivité et la solidarité. Pas toujours évident de supporter les manies de l’autre, mais heureusement, il y a aussi des fous rires.

émission 4/4 : Les désobéissants en psychiatrie

Page de l’émission sur le site de France Culture sur les méthodes de 2 psychiatres pour désobéir à la nouvelle loi sur les soins sans consentement.

Les règles édictées pour le bien commun méritent parfois d’être contournées. Deux jeunes psychiatres révèlent quelques-unes de leurs techniques de survie en milieu psychiatrique. Retour sur leurs expériences deux mois après la mise en application de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement.

LES 4 EMISSIONS SONT REECOUTABLES EN .mp3 SUR LE SITE DE FRANCE CULTURE AUX LIENS DONNES.

émission médicale de la radio RFI sur la schizophrénie

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(cliquez sur la flèche vers le bas à droite du player pour télécharger le mp3)

Invités :

  • Pr Marion Leboyer, chef du pôle de psychiatrie du CHU Henri Mondor-Chenevier à Créteil, directrice de la Fondation FondaMental.
  • Pr Pierre Michel Llorca, chef du service de psychiatrie du CHU de Clermont-Ferrand
  • Dr Andrei Szoke, psychiatre au centre médico-psychologique du CHU Henri Mondor-Chenevier de Créteil
  • Stéphane Jamain, chargé de recherches à l’INSERM, membre de l’équipe de psychiatrie génétique de l’Institut Mondor de Recherches Biomédicales

Animatrice de l’émission : Claire Hédon.

émission de radio après l’entrée en vigueur de la réforme de la psychiatrie

L’émission de débat « Contre-expertise » sur France Culture du lundi 1er août 2011 était consacrée à la loi de réforme de la psychiatrie, entrée en vigueur ce 1er août.

Titre de l’émission : Réforme de la psychiatrie : une banalisation de la contrainte ?.

lien direct vers la page de l’émission (réécoutable en mp3 avec un player flash).