émission de radio sur le trouble bipolaire

La page de présentation de l’émission :
http://www.rfi.fr/contenu/20100128-1-troubles-bipolaires-recherche-pratique

La première partie de l’émission en mp3 :
http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r121/priorite_sante_1_20100203_0910.mp3

La 2e partie de l’émission :
http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r121/priorite_sante_2_20100203_0933.mp3
(clic droit -> « enregistrer sous » pour la télécharger ou clic gauche pour l’écouter en streaming)

émission de radio sur la future loi obligeant les schizophrènes à prendre leur traitement

L’émission de débat radiophonique de Julie Clarini et Brice Couturier « du grain à moudre » du 14 avril 2010 était consacrée au projet de loi du ministère de la santé sur les soins obligatoires remplaçant la loi de 1990.

Lien pour télécharger l’émission (clic droit -> « enregistrer sous ») ou l’écouter en streaming [format mp3 – 36,1 Mo]

Invités :
Hervé Bokobza = psychiatre, porte parole du collectif « Nuit sécuritaire »
Jean Canneva = président de l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (UNAFAM).
Michel Triantafyllou = psychiatre chef du service psychiatrique de l’hôpital Max Forestier de Nanterre
vice président du Syndicat des Psychiatres d’Exercice Public (SPEP)
Gilles Devers = avocat au barreau de Lyon, spécialiste du droit relatif aux pratiques de soin

Texte de présentation de l’émission :

Quand la vigilance est un nouveau mode de rapport généralisé au monde, quand, comme l’écrit Michael Foessel dans son dernier ouvrage, la sécurité devient l’emblème d’une mobilisation de tous les instants, comment trouver encore de la place parmi nous pour les fous ?
Car comme on l’imagine des marginaux, asociaux et déviants de toutes espèces, certains malades mentaux représentent bien un danger, un danger pour eux-mêmes d’abord, et un danger (moins souvent, mais parfois) pour les autres, comme nous l’a rappelé récemment cette sordide affaire du pousseur du métro. Dès lors, que faire avec ce risque que leur liberté représente ? La psychiatrie n’a cessé tout au long de son histoire de buter sur la question. Soigner ? Bien sûr, c’est la première et même la seule réponse, mais quand l’état du malade ne lui permet pas d’y consentir ? Soigner de force, enfermer ? Mais de quel droit et sous quelles conditions ?
Le pousseur du métro – un jeune schizophrène qui avait cessé son traitement – a permis de mettre sous les projecteurs le projet de loi en voie de finalisation en ce moment-même au Ministère de la Santé. Il entend développer les « soins obligatoires » ; il permettrait, en outre, à un établissement de prendre l’initiative d’une hospitalisation d’office dans le cas où un malade ne se présenterait pas à son rendez-vous thérapeutique.
Pour de nombreuses familles, cette perspective est un soulagement : elles leur permettraient de sortir de l’impasse dans laquelle elles se trouvent quand elles constatent chez un proche, impuissantes, la non-observance d’un traitement. Mais pour certains médecins, il s’agit ni plus ni moins d’une nouvelle procédure de séquestration et de contrainte, qui va transformer les soignants en agents d’un contrôle social organisé.
Bref, alors même la psychiatrie s’enfonce dans la crise, étouffée par les coupes budgétaires et la lassitude du personnel, nous propose-t-on une nouvelle mesure de soin, ou un nouveau dispositif de contrôle ?

Commentaire personnel :
L’émission est intéressante (le rappel des lois concernant les psychotiques est salutaire) mais la présence de l’invité partisan acharné du consentement pour les soins (Hervé Bokobza) est critiquable.
Il était aussi intéressant d’entendre l’UNAFAM et sa position sur l’obligation de prise en charge des malades par les services hospitaliers ou médico-psychologiques (CMP).

émission de radio sur l’histoire de la folie

L’émission de radio de Patrice Gelinet « 2000 ans d’histoire » du 3 septembre 2009 était consacrée à l’histoire de la folie.

Lien pour télécharger l’émission (clic droit -> « enregistrer sous ») ou l’écouter en streaming [format mp3, 27,4 Mo]

invité : Claude Quétel, historien spécialiste de l’histoire de l’enfermement et de la psychiatrie, directeur de recherche honoraire au CNRS.

Texte de présentation de l’émission :

Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire, et même bien avant qu’on leur donne un nom, il y a toujours eu des fous. Et leur folie n’a pas attendu Michel Foucault pour avoir une histoire. Ce qui a changé, ce n’est pas la folie mais son diagnostic, son traitement et le regard qu’on porte sur elle. S’agit-il d’une maladie du corps ou de l’âme ? D’une défaillance physique ou psychique ? D’un châtiment de Dieu ou de l’œuvre du diable ? Est elle où n’est elle pas « le sublime de l’intelligence » comme l’écrivait Edgar Poe ? Depuis toujours, les hommes se sont posé ces questions et, selon les réponses, ont traité la folie de différentes manières. Par la médecine, l’enfermement dans les hôpitaux, des maisons de force ou des asiles où, comme il y a 2000 ans, en espérant un miracle.

Livres

Claude Quétel, Histoire de la folie : De l’Antiquité à nos jours
éditions Tallandier
paru en 2009

Claude Quétel et Jacques Postel, Nouvelle histoire de la psychiatrie
éditions Dunod

Page de l’émission :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/2000ansdhistoire/index.php?id=82670

Critique du livre de Claude Quétel :


Histoire de la folie de l'Antiquité à nos jours par universcienceTV

émission de radio sur le cerveau

L’émission « Science publique » de Michel Alberganti sur France Culture était consacrée ce vendredi 5 février 2010 au sujet « Comment notre cerveau évolue-t-il avec l’âge ? »

Lien pour télécharger l’émission (clic droit -> « enregistrer sous ») ou l’écouter en streaming [format mp3, 53 Mo]

L’émission n’était consacrée qu’à la marge à la schizophrénie. Elle rappelait les liens entre consommation de cannabis ou de LSD et apparition d’hallucinations et entrée dans la schizophrénie.

Page de l’émission sur le site de France Culture :

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/science_publique/fiche.php?diffusion_id=80776

émission de radio sur l’UMD (Unité pour Malades Difficiles) de Villejuif

La courte émission de radio « reporters » à 7h15 dans la matinale de France Inter était consacrée ce matin à « Les malades mentaux sont-ils dangereux ? ».

Lien pour télécharger l’émission (clic droit -> « enregistrer sous ») ou l’écouter en streaming [format mp3, 4,8 Mo]

Dommage que la journaliste de France Inter Danielle Messager n’ait pas dit dans son reportage que s’il y a bien 400 à 450 schizophrènes au total dans les 5 UMD françaises, ils ne représentent qu’une infime partie des 650 000 schizophrènes en France.

Elle donnait d’autres chiffres :
– la durée de séjour moyenne en UMD est de 1 an
– un psychiatre ou infirmier interrogé disait que les non-lieu pour irresponsabilité pénale psychiatrique ne représentaient que 0,4 % des affaires (criminelles ? pénale ?).

Texte sur la page de l’émission :

jeudi 4 février 2010

Les malades mentaux sont-ils dangereux?

C’est la question que l’opinion publique se pose régulièrement après un fait divers traumatisant dans lequel un malade sorti d’un hôpital psychiatrique se trouve impliqué. Aujourd’hui , hors contexte de faits divers, on va se rendre dans une UMD: unité pour malades difficiles.Il existe 5 UMD en France. Je vous emmène dans l’unité la plus ancienne, puisqu’elle date de 1910. Elle est rénovée heureusement! Elle se trouve dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif. 7O% des patients viennent d’un service psychiatrique qui ne s’en sortait pas avec eux, c’était l’échec total ; les autres ont commis ce qu’on appelle un acte médico-légal….C’est le Dr Bernard Lachaux, psychiatre médecin-chef qui nous introduit dans l’unité.On n’est pas en prison, mais ça y ressemble un peu quand même, de l’extérieur !

Interview

L’itinéraire des 69 malades passe par 3 pavillons. Celui d’entrée est le plus « délicat ». Ensuite, il y a l’intermédiaire et puis enfin, celui de la sortie. On arrive au pavillon d’entrée… Les malades sont dans leur chambre ; c’est le repos de l’après-midi.

Interview

Alors qu’ on parle « sécurité » indispensable…c’est le soin , encore et toujours le soin, qui est mis en avant: médicaments, psychothérapies, activités… Mais qu’est-ce qui fait que ce qui a échoué en HP classique va réussir ici ?

Interview

Des systèmes de soins intensifs parce qu’ils s’adressent à des malades en danger ou à des malades dangereux ? Le grand mot est lâché, à l’occasion rare mais toujours très exploitée d’un fait divers dramatique. L’association est vite faite entre dangers et malades mentaux.

Interview

Pour autant, peut-on, comme le souhaiterait l’opinion, prévenir tous les risques et apporter une réponse politique à un problème de santé ?InterviewLa durée de séjour en unité pour malades difficiles est en moyenne de 1 an. La plupart des malades n’y vient qu’une fois avant de regagner un service psychiatrique classique.
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Un reportage de Danielle Messager.